Quelle banque pour qui ?
On distingue deux grands types de banques : les banques commerciales de détail et les banques de gestion privée stricto sensu.
Les banques de détail représentent une part très importante du secteur puisque ce sont elles qui recueillent les comptes courants ou comptes-chèques des particuliers. Ces comptes, dont la dénomination est désormais anachronique en raison de la perte d’importance du chèque au profit des cartes de crédit ou de débit et des virements et autres prélèvements automatiques, représentent des masses considérables.
Les remises de chèques et les virements reçus sont portés au crédit de ces comptes tandis que les sorties apparaissent au débit. Les titulaires des comptes reçoivent, selon une périodicité variable, un relevé de compte, c’est-à-dire un état récapitulatif des opérations de remise et de retrait.
Dans ce secteur, on trouve en premier lieu les grands réseaux mutualistes comme le Crédit Agricole ou le Groupe des Banques Populaires-Caisses d’Epargne puis les grands réseaux des banques privées comme BNP Paribas ou la Société Générale dont il faut signaler qu’une grande partie de leur importance provient de leurs opérations à l’étranger.
Ce sont ces organismes qui offrent les services bancaires du quotidien : cartes de crédit et de débit, découverts bancaires, prêts - à la consommation, immobiliers -, délivrance de devises, couvertures de change, mise en place de prélèvements automatiques, etc.
La plupart des grands organismes, et même ceux qui montrent une taille réduite, ont ajouté à leurs domaines traditionnels d’intervention des services de gestion privée.
Parallèlement, les banques de gestion privée ont pour seule vocation de faire fructifier les fonds confiés par leurs clients. Ceux-ci leur font confiance en raison de leurs compétences, de leur expertise et de leurs outils de gestion.
Il arrive que certaines d’entre elles soient même spécialisées dans un compartiment particulier comme les actions cotées ou encore les instruments à taux fixe comme les obligations. Elles se rémunèrent soit de manière absolue, soit en fonction des performances montrées par les comptes titres dont elles ont la charge et la responsabilité.
Dans la plupart de ces établissements, le client peut choisir entre une gestion sous mandat ou une gestion simplement conseillée. Dans la première hypothèse, le gestionnaire a toute liberté pour tenter d’optimiser le portefeuille à la seule condition qu’il agisse à l’intérieur des termes du mandat. Dans la seconde, le client demande au gestionnaire de lui faire part de son sentiment sur l’évolution des marchés et sur les positions qu’il conviendrait de prendre. Toutefois, c’est bien au détenteur du compte titres qu’il revient de déclencher telle ou telle opération d’achat ou de vente.