Quelques conseils aux exilés, expatriés et autres interdits de séjour en matière de régime matrimoni
Le monde change et il arrive que ce qui était la règle jadis ou naguère ne soit plus aujourd’hui qu’une exception. Ainsi, dans la France d’autrefois, le cas commun était de naître et de mourir au même endroit après avoir exercé la profession du père, transmise au fils. Cette réalité d’hier n’est plus.
Le paramètre international est de plus en plus présent : mondialisation, internationalisation, développement des pays comme la Chine, fin du communisme, mutation à l’étranger, détachement dans une filiale étrangère, retraite hors du pays.
Les préoccupations sont d’abord le salaire et les avantages annexes (école des enfants, le logement...), puis les questions fiscales. Viennent ensuite les interrogations relatives au système de soins, à la prise en charge des frais de santé. Et, enfin, peu d’expatriés – ou mutatis mutandis d’impatriés – s’inquiètent des conséquences d’un décès en matière de succession ou de l’impact d’une donation-partage consentie au préalable sur ladite succession.
C’est tout le sujet de la présente brochure. Certes, elle n’intéressera pas tous nos fidèles lecteurs, de plus en plus nombreux au demeurant, mais certainement un nombre de personnes qui ne peut que croître. Et si nous pouvons, en toute humilité, faire une recommandation aux destinataires de cet opuscule, c’est de le conserver à portée de mémoire pour pouvoir en faire bénéficier qui un enfant vivant à l’étranger, qui un couple ami désireux d’aller passer une retraite méritée sous le chaud soleil d’un pays étranger.